Une autre charade…

 Mon premier est souvent dit « à tout faire ».

Mon deuxième est un animal très doux, mais réputé têtu.

Mon troisième est au milieu de la figure (enfin, la plupart du temps).

Et je vous souhaite mon tout !!!

 

Attention ! Onilatki déménage en 2009 ! Pour lire les billets de 2006, 2007 et 2008, restez ici. Pour découvrir les nouveautés, rendez-vous là : http://etkonilatki.canalblog.com  Bisous à tous ! ^^

Une petite charade…

 

Mon premier est un pronom personnel sujet élidé.

Mon deuxième est un animal qui sauva Rome.

Mon troisième est un organe qui va par paire.

Mon quatrième est une forme japonaise de théâtre.

Mon cinquième est la douzième lettre de l’alphabet.

Et je vous souhaite mon tout !!!

Dans la solitude des Fêtes…

Des personnes seules, il y en a pendant toute l’année. Cependant, en cette période des Fêtes, la solitude s’accentue. Ou plutôt le sentiment de solitude, car l’accent est mis sur l’ensemble, le groupe, le rassemblement familial ou amical. Toutefois la solitude n’est pas uniquement physique. On peut passer les fêtes au milieu d’une foule ou d’un groupe et s’y trouver très seul. Et il y a les absents, aussi… Ceux qui manquent, temporairement mais surtout définitivement, surtout quand il s’agit des premières fois sans eux…  Mais les rues sont jolies, toutes décorées ; il y a une ambiance particulière, qui commande la fête. Car les jours sont plus courts que les nuits, mais commencent à rallonger. Alors, même si vous vous sentez seuls, meilleures fêtes possibles à vous ! Et aussi à ceux qui ne le sont pas !^^

Il y a 90 ans aujourd’hui…

 C’était le 11 novembre 1918. L’Armistice était signé, mettant fin à la Première Guerre Mondiale, surnommée « La Grande Guerre », « La Grande Boucherie » ou encore « La Der Des Der »…

Pour commémorer cette date à la façon Onilatki, voici une chanson de Juliette, qui figure sur son album Mutatis Mutandis (en duo avec Guillaume Depardieu).

 

Une Lettre Oubliée

VERBA VOLANT SCRIPTA MANENT

 

Mon amour ma bien aimée

Me voici trop loin de toi

Comment survivre éloigné

De ton cœur et de tes bras

De mon cœur et de mes bras

Tiens, je l’avais oubliée

Cette lettre et qui ma foi

Peut me l’avoir envoyée ?

 

Si tu savais quel ennui

Loin de nos jeux amoureux

Est-ce André ou est-ce Henri

Est-ce Paul aux si beaux yeux ?

Rien ne distrait la folie

Qui m’entoure mais rien ne peut

Détourner mon cœur épris

Non ça ne peut être lui…

 

Mon amour, mon feu ma joie

Je reviendrai sois en sure

Vrai c’est la première fois

Que je vois cette écriture

Ton portrait posé sur moi

Me protège et me rassure

Cette lettre entre mes doigts

Serait-elle une imposture ?

 

Oui l’enfer est de ce monde

Mais le pire est de compter

Ces heures ces jours ces secondes

Qui nous tiennent séparés.

J’ai beau chercher dans la ronde

De mes amoureux passés

Dans quelle amnésie profonde

Cet amant-là s’est noyé ?

 

Mon amour ma toute-belle

Je t’aime et je t’aime tant

Il n’y a rien d’éternel

Rien qui ne résiste au Temps

Un baiser sur ta prunelle

Sur ta bouche tout autant

Rien qui ne résiste au Temps

Et la mémoire est cruelle…

 

Mais adieu ma vie mon cœur

Il faut bien que je m’en aille

On m’appelle il est six heures

A demain vaille que vaille

A moins que ton artilleur

N’ait pour seules funérailles

Que les tranchées et la peur

Le vacarme et la mitraille

 

Sur ces pages abîmées

Il manque l’ultime morsure

La certitude affirmée

D’une simple signature

Mon amour si d’aventure

Au front je devais tomber

Je voudrais que tu me jures

De ne jamais m’oublier

 

Je voudrais que tu me jures

De ne jamais m’oublier

 

C’est encore plus beau à écouter !

Le saviez-vous ? En Angleterre, on fête le 11 novembre en arborant un petit coquelicot en papier (poppy) pour penser à tous les soldats engagés dans les guerres passées et en cours.

 

And the winner is…

Barack Obama !

 

Résumons l’alternative proposée aux Américains des Etats-Unis (bah oui, l’Amérique est un continent, pas un pays ! Il faut donc préciser, quand on parle des Américains, si on désigne les Etats-Unis seulement ou le continent entier).

 

Candidat

Barack Obama

John McCain

Camp

Démocrate

Républicain

Colistier

Jo Biden

Sarah Palin

Slogan

Yes We Can

Country First

 

Le « Péquenaud du Buisson » (car telle est la signification du nom du futur ex-président des Etats-Unis) est encore là jusqu’au 20 janvier, mais une page historique se tourne avec l’élection de Bicoque… euh, Barack Obama.

Que vont faire les autres ? Tandis que Jo Ventren (non : Biden !) va devenir vice-président, John Petit-fils de Cain (Mc, « mac », signifie « petit-fils de » en gaélique) va souffler (et peut-être manger des patates !), tandis que Sarah En-Arrière (eh oui ! Elle porte bien son nom, avec ses idées rétrogrades : en grec ancien, palin signifie à rebours, en arrière (puis par extension de nouveau : on revient sur ses pas pour refaire quelque chose) viserait 2012 (elle l’a confié à des humoristes canadiens qui l’ont piégée ! hihi !).

 

Malheureusement, la grand-mère maternelle d’Obama n’a pas eu le temps de voir son petit-fils accéder à la Maison Blanche. En revanche, à Kogelo au Kenya, sa grand-mère paternelle a assisté à sa victoire. Aujourd’hui a même été déclaré jour férié au Kenya !

 

En tout cas, bonne chance et bon courage à Barack Obama !^^

Jardin du Souvenir…

 

Mon arrière-grand-mère avait choisi : à sa mort, elle serait incinérée, et ses cendres éparpillées au Jardin du Souvenir… ça fera cinq ans le 2 janvier qu’elle y est. Cependant, là bas, c’est bizarre… Tout le monde mélangé ainsi… Je me la joue comme Lucien et son Dialogue des Morts, et je me fais toute petite souris, pour espionner ce qui se passe, en cette Nuit de passage, au Jardin du Souvenir, et je me tais… Parole aux morts !

 

« Hé, fais gaffe, c’est mon pied, ça !

− Ah ? Je croyais que c’était le mien.

− Mais non, tu sais bien qu’on a été dispersé au même endroit, et qu’à cause de ça on se mélange sans arrêt !

− Mais… C’est Picasso, ici ! Regarde ta tête !

− Et comment veux-tu que je la regarde ? Il n’y a qu’un œil et ce n’est même pas le mien !

− Qu’est-ce que tu fais avec mon pied dans tes cheveux, toi ? Rends-le moi immédiatement ! Non mais ! Ce n’est pas parce que tu es arrivé ici il y a très longtemps que ça te donne le droit de jouer ainsi avec nos corps !

− Aaa aaa aaa tchoum !

− Ah, c’est à cause du nouveau, ça ! Il a été dispersé aujourd’hui, et il se croit malin en faisant éternuer tout le monde !

− Non, ce n’est pas le nouveau, c’est mon petit-neveu qui est venu me porter des fleurs. Décidément il n’arrivera jamais à arrêter la clope !

− Aaaah, tout s’explique, alors !

− Quoi ?

− Eh bien regarde : j’ai un mégot à la place d’un orteil.

− Et moi une main à la place des oreilles. Elle est à qui, cette main ?

− Attention, rafale de vent !

− Oh, zut ! C’est toujours pareil. On récupère presque toutes les parties de son corps, et vlan ! Un coup de vent vient tout remélanger !

− Et moi je ne voulais pas être incinéré. Ils ont prétendu que je m’appelais… je ne sais plus comment, m’ont réduit en cendres, et hop ! Ni  vu ni connu, le meurtre avec usurpation d’identité !

− Non ! Tu as été assassiné ?

− Bah tiens !

− Eh bien moi je dis qu’on ne doit pas se laisser faire ! Marre, des coups de vent incessants ! Marre des vivants qui nous piétinent quand il viennent déposer un nouveau ou nous porter des fleurs ! Je suis pour la grève ! Qui l’est aussi ?

− La grève de quoi ? On est mort, je te rappelle !

− C’est quoi, là bas ?

− Les entiers ! Certains viennent nous narguer exprès, les chameaux ! Ils nous appellent les cendriers.

− Ils se croient malins, mais ils finissent aussi par tomber en ruines.

− Quand je pense que cette Nuit est celle qui mène d’Hallowe’en à la Toussaint…

− Oui, toutes les goinfreries dont ils doivent s’empiffrer, les vivants….

− Eh, le nouveau, ne t’en fais pas, tu vas t’y faire… Tiens, ta jambe… Je sais, le bizutage est interdit, mais je n’ai pas pu m’en empêcher…

− Dis, c’est qui, cette belle vivante, qui vient toutes les semaines depuis quelques temps ?

− Je ne sais pas, personne ne la connaît…

− C’est une gothique morbide, elle vient là pour s’amuser…

− Ou en reconnaissance…

− Tiens, le jour commence à se lever…

− Ça tombe bien, je tombe de fatigue !

− On dort où ?

− Tiens, ça aussi, il faut le porter sur la liste des revendications : un abri décent pour se reposer la journée !

− Allez, bonne journée et à la nuit prochaine ! »

« Les nouveaux droits et devoirs des demandeurs d’emplois »…

ça fait quelques jours qu’on en parle, de cette loi. Ayant été demandeuse d’emploi, j’ai pu me « confronter » à l’ANPE et ses méandres. Voici la nouvelle loi, passée au crible de mon expérience personnelle.

Commençons par les droits :

« Un plan d’accompagnement personnalisé » : j’en ai bénéficié ! De décembre 2007 à mars 2008, j’ai suivi un OPI (objectif projet individuel) avec E.J., pour me permettre de construire mon projet de métier (vu mon parcours atypique et mes goûts très variés, c’était assez vaste !) : finalement, trois emplois s’offrent à moi : formatrice, assistante RH / de direction, secrétaire polyvalente.

« Le même conseiller à chaque rendez-vous » : c’est déjà ce qui se passe ! Mon premier rendez-vous, qui m’a orienté vers cet OPI, a certes eu lieu à l’espace cadres, avec V.L., puis depuis l’OPI c’est toujours à Vernouillet, avec I.L.

« Une réponse rapide » : je suis allée sur le site de l’ASSEDIC, à l’espace question, j’ai posé la question concernant mon inscription. Il était environ 18h. Le lendemain matin, j’ai été contactée par V.B., une conseillère ASSEDIC, et nous avons fixé ensemble un premier rendez-vous, pour faire le point ; ce rendez-vous a préparé mon premier rendez-vous à l’ANPE.

En gros, pas de grand changement en ce qui concerne les droits !

Je m’attendais à mieux, par exemple :

Ø        le remboursement des frais de déplacements pour se rendre aux rendez-vous ANPE et aux entretiens d’embauche (actuellement, seuls les trajets effectués en transports en commun peuvent être remboursés ; or vu le coût du carburant, un aller-retour jusqu’à Reims me coûte environ 5 €),

Ø        le remboursement des frais de timbre,

Ø        le droit à une réponse systématique et rapide (c’est-à-dire une semaine pas plus) des entreprises,

Ø        le devoir pour les entreprises d’embaucher des débutants (le manque d’expérience ne doit pas être un handicap !) et de conserver les anciens « encore en état » (on en voit, des gens tout à fait aptes et capables, licenciés aux alentours de 45 ans parce qu’ils ont « passé l’âge » : se priver de l’expérience est tout aussi idiot que se priver de la nouveauté !). Contradictoire ? Non : l’expérience des uns et la nouveauté des autres donnent lieu à des échanges très productifs.

Ø        Une « prime » pour les nouveaux entrants sur le marché de l’emploi (à leur inscrpition, par exemple, on pourrait leur remettre par exemple 100 euros), qui permettrait de couvrir les frais de recherche d’emplois et de convocations, car rappelons que les nouveaux entrants sur le marché du travail n’ont pas le droit aux allocations chômage, et ne touchent donc rien !

Passons aux devoirs, maintenant :

« faire état d’une recherche active d’emploi » : quelles sont les preuves ? Les CV et lettres de motivation envoyées ? Il est facile de dire « j’ai postulé là et là et encore là » sans l’avoir réellement fait, peut-on objecter. Certes, on est avantagé si on a Internet, avec la date d’envois des mails ou des télécandidatures qui attestent de cette recherche active. Mais tout le monde n’a pas Internet. La preuve qui reste clé est donc la réponse aux candidatures : encore faut-il que les entreprises répondent ! Certaines sont correctes (la plupart de celles à qui j’ai eu affaire), mais d’autres manquent cruellement de la plus élémentaire des politesses ! D’où la nécessité qu’il y avait d’accompagner cette mesure par le droit à la réponse systématique (que cette réponse soit oui ou non !).

« ne pas pouvoir refuser plus de deux propositions raisonnables en un mois » : encore faut-il qu’il y en ai ! Depuis que je suis inscrite (à la mi-novembre 2007), je n’ai eu que quatre propositions venant directement de l’ANPE, et elles ont toutes abouti à une réponse négative de la part des entreprises ! De plus, revenons sur la notion très débattue de « raisonnable » : 30 km ou 1h de trajet au maximum. En ce qui me concerne, j’ai tous les jours fait 35 à 40 km pour aller à l’école, au collège, au lycée, en prépa, à la fac, à l’IUT, à mes divers emplois, soit en gros 35 mn à 1h de route. Et re-belote pour rentrer. Donc…

 

Cette loi servira-t-elle réellement à changer quelque chose ? à voir…

Ne confondez pas profession et personne !

"Une jeune serveuse retrouvée morte…" telle est la triste information qui a été donnée aujourd’hui. Triste d’abord pour cette jeune fille étranglée. Mais aussi triste dans sa formulation. C’était certes une serveuse, mais c’était avant tout une jeune fille, avec sa personnalité, sa famille, ses amis, ses passions, ses rêves, … Sa vie ne se résumait pas à son emploi de serveuse ! La vie d’une personne ne se résume pas à son "rôle" dans la société !
Autres exemples :
à l’école, il faut remplir des fiches de renseignements, lors du premier cours avec chaque prof (comme s’ils ne pouvaient pas se refiler leurs fiches ! ça use du papier pour rien !) ; or, une question revient sans cesse : profession des parents. Qu’est-ce que ça peut leur faire ? Cela va-il changer leur manière de noter ?
au tribunal, on doit "décliner" son nom, prénom, âge, profession. Pourquoi ? Qu’est-ce que ça peut leur faire ? Ce qui compte, c’est le témoignage apporté, pas la profession, à moins que le témoignage soit en lien direct avec la profession concernée.
à la mairie, quand on se marie, la profession des mariés est indiquée. Là encore, pourquoi ? La profession de l’un ou l’autre des futurs époux va-t-elle empêcher le mariage ?
C’est irrespectueux de réduire la personne à la profession qu’elle exerce. C’est comme si on réduisait un camembert à sa croûte (la comparaison peut sembler triviale, mais c’est la première à me venir, à cause d’une pub à la radio pour le camembert). C’est nier tout le reste. Une personne est une personne, avec tous ses aspects : la profession certes (quand il y en a une, d’ailleurs) peut en faire partie, mais pas uniquement. Ce n’est qu’un élément parmi d’autres.
Ceci est un coup de gueule, que j’adresse aux journalistes et aux administratifs : NE CONFONDEZ PAS PROFESSION ET PERSONNE ! Voilà !

Il y a 60 ans jour pour jour…

naissait l’Etat d’Israël.

Bon anniversaire !

1er mai.

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Aujourd’hui, c’est le Premier Mai : la Fête du Travail. Mais que commémorons-nous au juste ? Voici quelques liens qui vous permettront de mieux comprendre.

 

http://atheles.org/lemotetlereste/attitudes/histoiredupremiermai/

Autour du livre Histoire du Premier Mai de Maurice Dommanget.

 

http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=909 

Pourquoi manifeste- t- on le premier mai ? Pourquoi l’appelle- t- on « fête du travail » ? D’où vient cette date ? Que cherche- t- on à nous faire oublier en nous faisant promener ? Ce petit texte explique l’origine historique du Premier Mai.

 

http://syndical.blogspot.com/2007/04/le-premier-mai.html

Sur les lignes – Une chronique syndicale… : Notre histoire : le Premier mai ! Les origines du 1er mai et ses répercutions au Québec.

 

Bon Premier Mai à tous !!!

 

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